Je propose des consultations à domicile pour tout type de public, ainsi que des entretiens à distance par Skype.

Ces consultations durent environ une heure.
Elles peuvent faire partie d'une démarche thérapeutique ou n'être qu'une entrevue ponctuelle autour d'une interrogation, d'une angoisse ou d'une période difficile.

Je peux vous rencontrer en entretien individuel, familial ou de couple.

 La vie, le bonheur, sont un équilibre sans cesse changeant. Comme un humain qui marche, tandis que nous avançons, chaque instant nous invite à rétablir cet équilibre jamais tout à fait acquis. Le plus souvent, nous savons tenir debout, ou même nous relever lorsque nous tombons. La vie nous amène à traverser une série de périodes complexes, qui ne nécessitent pas l'intervention d'un professionnel.
 Parfois cependant, le vent nous bouscule sans prévenir, la vie nous frappe là où cela fait trop mal. Nos angoisses, un deuil, ou même changement qu'on croyait anodin brisent cet équilibre et provoquent une souffrance qui nous cloue au sol. Dans ces moments, nos proches - qui partagent nos failles et nos angles morts - sont incapables de nous aider, même s'ils nous soutiennent.
 Ces ruptures peuvent concerner un individu, un couple, une famille.
 Le psychologue est un professionel prêt à vous accompagner dans ces moments là. Il est à l'écoute, sans parti pris ni jugement, de ce qui a bouleversé l'équilibre. Ses modèles théoriques et son empathie lui permettront de comprendre avec vous ce qui le fondait, comment le retrouver, et d'approcher les éléments qui ordonnent la psyché du sujet ou du groupe, comme des strophes composent une chanson.

L'objectif d'une psychothérapie consiste donc à faire connaissance avec les personnages, les mythes, les angoisses et les fantasmes qui nous habitent. Après quelques efforts et un peu de travail, on parvient à les appréhender, à se les approprier, puis à les apprivoiser.  Pour ce faire, il suffit de s'asseoir et de discuter ensemble, le plus régulièrement possible (si possible une fois par semaine, à jour et heure fixe) pendant une heure.  Evoquer ce qui nous touche ou plus simplement ce qui nous arrive, se laisser guider par les interrogations que propose le thérapeute, afin d'explorer les ressentis qui paraissent les plus banals, les peurs qui ont l'air les plus absurdes, les instants ordinaires qui font du bien, aussi. Et surtout, de ne jamais cesser de s'en étonner. C'est de cela dont est fait une thérapie.

 Une consultation avec un psychologue est un dialogue au sujet de soi, au cours duquel le professionnel va vous aider à vous trouver, à vous dessiner, à vous apprécier. Au fil de ses questions, des hypothèses qu'il vous proposera, et de ce que la rencontre amenera chacun des partis à vivre, les esquisses se trouveront des mots, les mots des histoires, les histoires des dénouements possibles.
 Une thérapie n'a pas de durée précise. Elle dépend de la demande initiale, et des ressources dont on dispose autour de soi. Je propose cependant des travaux séquencés (sur 3 ou 6 mois), dont les bornes doivent servir à évaluer régulièrement l'impact de nos rencontres et à questionner leur pertinence. Au bout de 3 ans, si le travail nous emmène jusque là, il est souvent temps d'acter une nouvelle étape et de se séparer.
 Une psychothérapie n'a pas pour vertu de supprimer les peurs ou les angoisses, ou de vous propulser dans un état de bonheur permanent... Autant vouloir réparer une maison en écroulant les murs qui la construisent. Une psychothérapie, par contre, vous aidera à comprendre et à saisir ce qui vous traverse... Comme un navigateur doit apprendre à se servir du vent qui souffle.
 Un travail réussi fera du chêne que vous étiez un roseau prêt à affronter d'autres orages.

 La souffrance au travail est un cas particulier des difficultés que l'on rencontre. Qu'elles soient le résultat d'un harcèlement, d'une usure professionnelle, d'un bouleversement de l'organisation ou du contact avec une atmosphère de travail toxique, elle touche le sujet en profondeur et ronge les piliers qui garantissent son équilibre quotidien.
 Cette problématique est un phénomène social dont n'importe qui peut être victime, quelles que soient ses compétences, ses capacités ou son milieu. Lorsque la souffrance professionnelle commence à affecter la vie personnelle, il est préférable de consulter rapidement. Comme un sportif, un actif en souffrance qui poursuit le travail met naturellement en place des stratégies pour compenser la douleur, et risque de se blesser davantage... Parfois sur un registre plus intime.

Les consultations que je propose à ce sujet ne sont pas tant une thérapie qu'une préparation : comment fonctionne le monde du travail, comment nous y répondons en tant que sujet, comment trouver un compromis pour s'accorder au mieux à ses travers, pour ne pas se sacrifier et poursuivre tout de même - ou reprendre - sa vie active.  L'individu qui souffre en situation professionnelle n'est pas malade. Il affronte simplement des circonstances qui nécessitent des connaissances, des précautions, un oeil ouvert et une attention à ses désirs professionnels que les études, les formations et la vie en entreprise nous offrent rarement l'occasion d'aborder. Lorsque l'on a appris d'où viennent les coups - et que l'arbitre ne réagira pas comme on pourrait l'espérer - il est bien moins ardu de se tenir sur le ring.

 La psychologie - notamment la psychodynamique qui fonde la pratique des cliniciens - est l'héritière de la psychanalyse et de son fondateur, Sigmund Freud. La cure psychanalytique, encore pratiquée de nos jours par les psychanalystes, propose une présence très discrète à son analysant.
 Les psychothérapies, cependant, ont poursuivi leur évolution et s'accordent pour une part, aujourd'hui, aux angoisses de ceux qui la sollicitent. Les praticiens modernes ont à coeur de déployer auprès de leurs patients une présence sensible et contenante. Lors des entretiens que je mène, je suis auprès de vous, je parle, je plaisante, je questionne, j'interviens et je compatis. J'essaye, avec vous, de trouver les meilleurs mots, ceux qui se partagent.
 Une psychothérapie ne doit pas être l'application bornée d'un protocole : c'est une expérience, un moment de vie. Il ne s'agit pas de soigner une grippe, mais bien de partir à la rencontre d'un monde qui bouge : le vôtre, celui qui se cache au creux du ventre et que la tête refuse souvent de voir.
 De cette expérience doit ressortir l'idée que vous êtes capable, quelles que soient les situations que vous traversez, de rencontrer un autre être humain. Car en réalité, ce n'est pas le thérapeute, mais bel et bien la vie qui soigne tout, pourvu qu'on soit en mesure de la vivre.
 Toutefois, des clichés du "psy" assis au fond de son fauteuil sans rien dire, il reste quelque chose de vrai : je n'ai pas de solution prête à l'emploi, ni de réponse formelle et absolue. Ce n'est qu'au fil de nos échanges que poindra une piste à suivre.

 Parfois - souvent - aborder le problème de front ne permet pas de le résoudre. D'abord parce que selon la question que l'on se pose, il n'est pas toujours nécessaire d'aller fouiller en profondeur pour tout chambouler. Pourquoi sortir tous les meubles de la chambre lorsqu'il suffit parfois de ranger les affaires qui y traînent ? Ensuite parce que nos peurs et nos angoisses ne se laissent pas dompter si facilement. Les mots sont parfois impuissants face à nos craintes, nos impressions, nos blocages. Heureusement lorsqu'il est difficile de parler, il n'est jamais impossible de rêver.

Une médiation thérapeutique est un objet (une image, un récit, une musique, une lecture...) que l'on utilise, voire que l'on crée afin d'évoquer ce qu'il est difficile d'aborder directement. Cet objet sert ensuite de miroir qu'on aurait le loisir d'observer à notre rythme.  Dans le cadre des consultations, je propose un travail autour d'images, aptes à dépeindre des états, des ressentis ou des angoisses que la parole n'arrive pas à décrire. Je propose aussi un dispositif qui nous amènera à construire un récit ou un conte de fée. Celui-ci sera non seulement un outil avec lequel nous travaillerons, mais aussi une trace de nos rencontres et de ce qu'elles vous ont permis de découvrir.

 Dans le cadre d'une consultation enfant, ces dispositifs permettent d'avoir un point de vue sur un psychisme encore timide, souvent difficile à discerner. Il rendent la consultation plus ludique, plus facile d'accès. Pour les adultes, ils s'accompagnent d'un écrit consigné dans un carnet que je vous inviterai à vous procurer. La première pierre d'un espace rien qu'à soi.
 Cet espace qui renferme une part de notre intimité, vous pourrez ensuite décider de le partager, de le montrer ou seulement d'en parler. Les médiations thérapeutiques servent à élaborer une façon de se raconter qui nous plaît, dans le but de nous confier aux autres - notamment nos proches - plus facilement.

 Il serait trop long de citer l'ensemble des scientifiques et auteurs qui fondent ou contribuent à ma pensée et ma pratique. Il me semble néanmoins important de citer les principaux, pour ceux qui souhaiteraient mieux situer mon exercice.
 Les modèles théoriques que j'emprunte sont ceux de la psychodynamique, courant fondé par S. Freud, puis travaillé par C.G. Jung et J. Lacan. Ma pratique est aussi influencée par des apports plus récents, notamment ceux de D.W. Winnicott, de R. Kaes et de P. Fustier.
 Ma pensée se nourrit des travaux de quelques anthropologues (J. Campbell, M. Mauss), et de nombreux sociologues (P. Bourdieu, E. Enriquez, J.P. Lebrun). Les grands philosophes qui jonchent l'histoire de notre civilisation, que je ne cesse de (re)découvrir, ainsi que quelques-uns plus récents (G. Canguilhem, P.M. Foucault, J. Piaget) contribuent à mon autocritique. La psychologie est une science vivante et en tant que telle, elle ne doit jamais cesser de s'interroger à l'aide des outils que les philosophes nous ont laissés.
 Enfin, la culture (du dessin animé le plus innocent au plus grandiose des opéras), dont je n'aurai jamais fait le tour, représente une source de questionnement permanent. Les artistes parlent bien mieux de la condition humaine que notre société ne se l'imagine.